Corsica 39/45, les Corses et la Deuxième Guerre mondiale
L’humain… Soldat, civil, médecin, combattant résistant, c’est l’histoire de l’humain qui met les guerres en avant… Raconter une guerre c’est raconter les histoires de ces hommes et ces femmes qui ont traversé l’horreur et les peines de toute une nation.
Le visuel devra selon moi se focaliser sur l’humain, un homme ou une femme peut importe mais il/elle sera au centre du plan. L’autre approche serait la mise en avant d’un objet symbolique du conflit, un fusil pour l’assaillant, un casque pour la défense. On connait des références extrement parlantes déjà utilisées pour le cinéma, comme le jour le plus long, ou Full Metal Jacket…
Au delà de l’objet en lui-même, on imagine son histoire, le jeune homme qui le portait a certainement du soufrir, peut-être même est-il mort ou gravement blessé ? C’est cette incertitude qui nous fait réfléchir et nous pousse à découvrir son histoire à travers cette exposition, comme le teaser d’une grande épopée!
Le traitement graphique, les inspirations
Que ce soit à cause de la période choisie, de la personnalité du sujet ou encore de notre connaissance de cette guerre par d’anciennes photographies en noir et blanc, notre référence collective nous oriente spontanément vers des images en noir et blanc, brutes, vieillies, avec un grain photographique proéminent.
Le sujet
Une affiche en noir et blanc, sale, un titre gros, lourd, sentir le poids de l’Histoire; Comme si le sujet devait être écrasé par sa description.
Le sujet peut-être détouré sur fond blanc, afin de donner un peu d’air à la composition.
S’il s’agit de l’humain, on pense instinctivement à un soldat aux aguets, prêt à donner l’assaut! De face, tremblant de peur et de rage, le fusil pointé vers l’avant, figé une dernière seconde avant de s’élancer vers l’ennemi…
S’il s’agit d’un objet, il doit refleter tout le poids de son histoire, un pistolet maculé de sang, tatoué d’une bandera corse, un casque retourné posé sur le sable, la sangle arrachée, une botte de soldat, trempée et boueuse, la semelle décloutée…